En Suisse, les verres résistants au feu répondent aux exigences de protection contre les blessures. «Que faut-il faire lorsque nous devons poser un verre résistant au feu pour une porte?» Quand il s‘agit de la directive SIGAB 002 se posent aussi des questions plus complexes, par ex. en ce qui concerne la combinaison des exigences en matière de résistance au feu et de protection des personnes. La réponse à ce sujet est étonnamment simple.
Le chapitre 5 de la directive SIGAB 002 «Le verre et la sécurité», qui a remplacé l'ancienne documentation début 2018, mentionne que «les verres résistants au feu des classes E et EI remplissent les conditions de la sécurité des personnes s’ils satisfont aux exigences des classes 2(B)2 respectivement 2(C)2 de la norme SN EN 12600». Les désignations 2(B)2 et 2(C)2 se rapportent à des classifications d'essais au pendule. Le «B» indique le mode de rupture d'un verre feuilleté (de sécurité). Le bris du verre en de nombreux petits fragments émoussés (mode de rupture typique du verre de sécurité trempé) est désigné par «C». Cette propriété des verres spéciaux est généralement aussi indiquée sur les feuilles de données techniques des produits correspondants.
Une brève recherche de l'année précédente démontre que tous les verres E et EI résistants au feu de Suisse se trouvent dans une de ces classifications. Ceci aussi parce que tous les verres résistants au feu posés en Suisse présentent une résistance d'au moins 30 minutes (à l'étranger on applique par ex. aussi des verres EI15).
En résumé, des verres résistants au feu corrects satisfont aux exigences en matière de protection des personnes et de protection contre les blessures dues aux coupures selon la DS 002.
